Pourquoi s’arrache-t-on les cheveux ?

Pour certaines personnes, « arracher mes cheveux » n’est pas seulement une expression, c’est une préoccupation légitime. L’arrachement compulsif des cheveux est un type de comportement répétitif axé sur le corps (BFRB) qui touche 1 à 2% des Américains, principalement des femmes. L’envie incontrôlable de tirer les cheveux peut entraîner des taches chauves sur le cuir chevelu, les sourcils et les cils.
Les experts ne savent pas ce qui cause le désir intense de tirer les cheveux, mais il peut y avoir un lien génétique. Heureusement, le rétablissement est possible. Sandra Darling, DO, médecin en médecine préventive et experte en bien-être, offre ses idées.
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Plan de l'article
- Q : Quelles sont les raisons pour lesquelles les gens ressentent la traction des cheveux ?
- Q : Quel est le bilan émotionnel d’un trouble de l’arrachement des cheveux ?
- Q : Quels sont certains stratégies pour surmonter avec succès la traction des cheveux ?
- Q : Comment les gens peuvent-ils éviter d’attirer l’attention sur leurs points chauves ?
Q : Quelles sont les raisons pour lesquelles les gens ressentent la traction des cheveux ?
R : Les personnes qui se tirent les cheveux de manière compulsive ressentent souvent de la honte et de l’embarras, mais continuent de tirer de toute façon parce que le comportement :
- Il est difficile de résister.
- Apporte calme et soulagement.
- Donne un sentiment de gratification ou de plaisir.
- Est automatique, donc la personne n’est même pas consciente qu’elle le fait ça.
Les personnes atteintes d’un trouble de l’arrachement des cheveux (également connu sous le nom de trichotillomanie) peuvent avoir des déclencheurs, comme l’ennui ou la fatigue. Les déclencheurs émotionnels incluent le sentiment d’anxiété, de stress ou de dépassement.
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Q : Quel est le bilan émotionnel d’un trouble de l’arrachement des cheveux ?
R : Les personnes qui se tirent les cheveux de façon chronique deviennent très douées pour cacher leur comportement si elles se sentent bizarres ou anormales à ce sujet. Ils peuvent avoir l’impression d’être la seule personne à avoir cette envie, ce qui pourrait les amener à ressentir des émotions telles que :
- Honte et embarras.
- Faible estime de soi.
- Dépression et pensées suicidaires.
- Anxiété.
Dans certains cas, l’impact de la traction des cheveux va au-delà des dommages esthétiques et psychologiques. Certaines personnes mangent leurs poils arrachés. Les cheveux peuvent être emmêlés dans le tube digestif et créer une boule de poils, ce qui peut mettre la vie en danger s’ils provoquent un blocage. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour l’enlever.
Q : Quels sont certains stratégies pour surmonter avec succès la traction des cheveux ?
R : Certaines personnes peuvent complètement arrêter le comportement de traction des cheveux. Pour d’autres, la trichotillomanie est un trouble qui dure toute la vie et qui s’écoule avec les événements et les facteurs de stress de la vie. Les amis et les membres de la famille bien intentionnés devraient éviter de dire à leurs proches d’arrêter de tirer : la trichotillomanie est un trouble qui nécessite l’aide d’un professionnel.
Une personne qui tire peut apprendre à contrôler son besoin grâce à une combinaison de traitements, tels que :
- Entraînement comportemental : Un thérapeute expérimenté dans le traitement de la trichotillomanie peut aider à augmenter la sensibilisation aux déclencheurs et à diminuer l’envie de tirer. Les thérapeutes peuvent utiliser différentes approches, y compris l’entraînement à l’inversion des habitudes ou l’hypnothérapie. La thérapie comportementale aide également à réduire les émotions négatives ressenties par une personne et à améliorer l’estime de soi.
- Médicaments : Les personnes qui souffrent d’arrachement chronique des cheveux peuvent bénéficier des médicaments pour aider à apaiser l’envie de tirer ou pour traiter des problèmes connexes comme la dépression ou l’anxiété.
- Soins personnels : Prioriser les soins personnels, y compris les repas réguliers, l’exercice et le sommeil, est essentiel pour la voie du rétablissement. La méditation, le yoga et la tenue d’un journal sont des techniques de relaxation qui peuvent réduire l’anxiété en créant un sentiment de calme, en augmentant la confiance et la résilience, et en améliorant la conscience de soi pour mieux reconnaître les déclencheurs et les pulsions.
- Connexions sociales : Une personne qui essaie d’arrêter ce comportement bénéficie du soutien de ses amis et de ses proches. Il est également utile de se connecter avec d’autres personnes qui ont les mêmes difficultés. La Fondation TLC pour les comportements répétitifs axés sur le corps offre un répertoire de groupes de soutien et d’événements éducatifs.
Q : Comment les gens peuvent-ils éviter d’attirer l’attention sur leurs points chauves ?
R : Pour masquer la maladie, de nombreuses personnes utilisent des extensions de cheveux appelées couronnes. Ils peuvent utilisez également des faux cils ou des crayons à sourcils pour masquer les zones de perte de cheveux. Les chapeaux et les foulards sont également typiques.
Mais bien que vous vouliez peut-être masquer les effets, ne cachez pas le trouble. Soyez ouvert et honnête. Confiez-vous à un ami ou à un être cher afin de pouvoir commencer sur la voie de la guérison. Et vous pouvez trouver l’inspiration de ceux qui ont fait connaître leurs difficultés à tirer les cheveux, comme Megan Fox et JessiKate Riley (Miss Utah2017).