Rupture des ligaments croisés : prévention et réhabilitation
On parle de ligament croisé antérieur du genou (LCA) car celui-ci est symétrique au ligament croisé postérieur (LCP). Le croisement de ces deux ligaments au centre du genou s’effectue en particulier lors des mouvements de flexion et d’extension de genou ou lors de la rotation de la chambre. Il y a rupture du ligament croisé antérieur lorsque ce ligament se rétracte au niveau de ces deux extrémités.
Plan de l'article
Comprendre la rupture des ligaments croisés antérieurs
Le croisement du ligament croisé antérieur et du ligament croisé postérieur du genou est indispensable pour assurer sa stabilisation. Ceci dit, le ligament croisé antérieur a pour rôle :
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- De s’opposer à un déplacement trop important du tibia par rapport au fémur
- D’empêcher le tibia d’effectuer une rotation excessive par rapport au fémur
La déchirure ou la rupture du ligament croisé antérieur est souvent d’origine traumatique. La rétractation de ce ligament peut être partielle ou complète, engendrant des troubles de la fonction du genou. De plus, un tel phénomène ne peut pas se cicatriser naturellement, d’où l’nécessité de recourir au traitement chirurgical. En vous rendant sur chirurgie-hanchegenou.fr, vous serez dirigés sur la plateforme d’une clinique parisienne spécialisée dans la chirurgie de la hanche et du genou.
Quels sont les causes et les facteurs de risque de la déchirure ou de la rupture du ligament croisé antérieur ?
Les sportifs sont les personnes les plus vulnérables à la rupture du ligament croisé antérieur. Ce type d’incident s’accompagne souvent d’une entorse grave. Les personnes les plus concernées sont celles qui pratiquent certains sports comme :
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- Le football
- Le ski
- Tous les sports de combat
Il s’agit notamment des disciplines nécessitant des mouvements du genou. Le traumatisme est donc la principale cause d’une rupture de ligament croisé antérieur. Il peut s’agir d’un traumatisme direct (dû à un coup porté au genou) ou d’un traumatisme indirect (le plus courant) dû à un mouvement de torsion. Un tel traumatisme peut survenir lors de la réception d’un saut, d’un changement de direction violent ou d’un simple mouvement de pivot.
Les premiers symptômes d’une rupture du ligament croisé antérieur peuvent se manifester juste après le traumatisme. Cela se traduit par des douleurs intenses au niveau du genou, des bruits de craquements, une sensation d’inconfort et d’instabilité, un gonflement du genou à cause de l’accumulation du sang dans l’articulation, une grande difficulté à marcher, etc.
En effet, la personne ne sera plus en mesure d’effectuer des mouvements de rotation ou des torsions. Ce qui peut être handicapant lors des changements de direction. Afin de bénéficier d’un traitement adapté, il est vivement recommandé de se tourner vers un chirurgien spécialisé en genou et hanche, dès les premiers signes.
Le diagnostic de la rupture du ligament croisé antérieur
Lors de l’examen clinique de la rupture du LCA, le chirurgien effectue un interrogatoire du patient afin de déterminer les circonstances du traumatisme et de faire le point sur les différents symptômes. Le diagnostic se poursuit avec des tests pour évaluer la translation du tibia par rapport au fémur. Par l’occasion, le chirurgien va déterminer la présence ou non d’un ressaut. Pour confirmer la rupture du ligament croisé antérieur, la réaction du genou concerné sera comparée à celle de l’autre genou (sain).
Si l’examen clinique n’est pas concluant, l’IRM (imagerie par résonance magnétique) permet d’avoir
- Plus de visibilité
- Plus de précision
Il s’agit d’une méthode permettant d’avoir une vision globale de l’intérieur du genou. Au cas où l’IRM serait contre-indiquée chez le patient, le chirurgien peut opter pour l’arthroscanner. Pour ce faire, il injecte un produit dans le genou pour mieux visualiser les différents tissus. En étant associés aux radiographies standards, ces examens d’imagerie contribuent à repérer d’autres lésions, en particulier une atteinte des ménisques.
Pourquoi opter pour la chirurgie en cas de rupture du ligament croisé ?
Nombreuses sont les raisons de recourir à la chirurgie pour traiter une rupture des ligaments croisés. C’est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour réparer le ligament endommagé et pour restaurer la stabilité du genou.
La chirurgie est aussi efficace pour soulager la douleur et améliorer la qualité de la vie. Elle permet également de prévenir les dommages futurs. En effet, un ligament endommagé peut entraîner des dommages à l’enterrement genou. Comme le temps de récupération est plus rapide, le patient pourra rapidement reprendre ses activités habituelles, y compris les activités sportives.
Toutefois, il importe de savoir que la chirurgie n’est pas forcément nécessaire pour tous les cas de rupture des ligaments croisés. Si les dégâts sont moins importants, le patient peut être soulagé par d’autres moyens non chirurgicaux comme :
- La physiothérapie
- La rééducation
- Etc.